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Le centre Pompidou propose la plus importante rétrospective consacrée à l'artiste américain depuis vingt ans, mariant les types d'images fabriquées par l'artiste : photos, oeuvres graphiques, films, maquettes de ses livres.Dès le début de la rétrospective de Klein, on sait à qui l'on a affaire. On fait face à un mur rempli de photographies, d'affiches, de peintures sur 3m de haut et 4m de large ! Le ton est donné, Klein est un de ces artistes de la démesure au sens propre comme au sens figuré. Cet homme s'intéresse à la peinture où il représente de grandes lettres renversées, têtes bêches rappelant quelque part le mouvement DaDa. La photographie lui sert de manière paradoxale à montrer le mouvement dans la fixation du temps. Il parcourt le monde entier et nous rapporte sa vision de New York, Rome, Tokyo, Moscou et Paris. Il réalise également plusieurs films dont un documentaire sur Mohammed Ali.On jongle donc entre peinture, photographie et cinéma tout au long de l'exposition. Ou devrais-je dire entre peinture photographique car Klein mélange les supports et crée des œuvres originales fruit de cette alchimie étrange. L'originalité prend également place au sein d'un style propre comme la mode où Klein, le photographe, n'hésite pas à faire poser ses modèles en dehors des studios que ce soit dans les rues de Paris ou sur les toits de New York. Les points forts de cette vaste exposition sont l'énorme pièce dont les murs sont couverts de planche-contact peintes et agrandies à l'image de l'œuvre de Klein telle qu'il la définit lui-même : monumentale. (http://www.lemonsound.com/culture,expo,read,12,Retrospective-William-Klein-Beaub)30/1/2006
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